Jumelage Saint-Georges-sur-Baulche – Little Aston
Auxerre – Pacy-sur-Eure
L’an passé, dans le cadre du jumelage, 2 anglais étaient venus en vélo depuis l’Angleterre. Un des membres du jumelage, également cycliste, avait bien l’intention de leur rendre la pareille cette année. Etant disponible aux dates du voyage, je me suis proposé pour l’accompagner. Le tracé du parcours en France ne posait pas trop de problèmes, contrairement à l’hébergement vu le nombre de plus en plus faible d’hôtels en dehors des grandes villes. Pour la partie anglaise, nous nous sommes inspirés du tracé de Geoff et Stewart et de leurs avis. On a adapté en essayant de passer plus à l’Ouest de Londres qu’eux pour éviter une circulation trop dense.
6h du matin, nous voilà prêt à partir. Pour les 40 premiers km, nous sommes un peu plus légers, Marie-Claude, la compagne de Maurice prenant nos sacs dans la voiture pour nous les apporter à notre première pause. Il fait déjà bon lorsque nous prenons la route, on n’aura pas froid aujourd’hui. Le parcours est chargé sur le GPS, mais Maurice connait par cœur, ce sont ses routes d’entrainement et il a reconnu la première partie du parcours. Le soleil finit de se lever et on peut rapidement retirer les manchettes.
La première partie du parcours dans l’aillantais, est un peu vallonnée, mais ce n’est jamais très méchant, même si les routes ne rendent pas toujours très bien. Arrivé à Villefranche, la voiture nous attend. On se ravitaille, on récupère les sacs et on repart. On s’offre un petit détour en suivant les conseils reçus d’un autochtone par Maurice, quelques hectomètres de plus, rien de bien gênant.
Le profil est maintenant plutôt descendant car nous allons rejoindre la vallée du Loing qui est toute proche. Après avoir longé le canal quelques kilomètres, nous faisons une pause pour quelques photos au niveau de Chateau-Landon. Nous sommes maintenant dans le Gâtinais. C’est à partir d’ici que ça devient chiant, il n’y pas d’autre mot. Nous sommes dans un paysage d’agriculture intensive, de plaines immenses et de routes rectilignes avec des rares villages très espacés et faisant davantage penser à des villes fantômes qu’à autre chose tellement nous ne voyons personne. La seule personne que nous verrons nous permettra de remplir nos bidons, merci à elle.
Nous nous rapprochons doucement de la région parisienne et la circulation se fait plus dense mais reste parfaitement supportable. Nous décidons de faire notre pause déjeuner à Etampes. Nous avons bien avancé dans la matinée, le vent nous a plutôt aidés. Nous allons boire une eau gazeuse après mangé, le soleil nous a donné soif. Nous reprenons ensuite notre route en espérant en avoir bientôt fini avec la monotonie de la Beauce. Il y a toujours de la circulation, mais elle reste supportable.
Nous nous approchons doucement de la forêt de Rambouillet et de la vallée de Chevreuse. Je reconnais quelques noms familiers du final de Paris-Brest-Paris, mais ne reconnait pas l’intersection où nous coupons le parcours. Nous n’aurons qu’une vue furtive du château de Rambouillet à travers la grille du parc. Le café où nous nous arrêtons n’offre pas la vue sur le château mais sur l’hôtel de ville qui est déjà un beau bâtiment.
On nous annonce des orages pour la fin de journée, pourtant le ciel ne parait pas menaçant pour le moment. En repartant, nous avons à nouveau droit à quelques courtes bosses qui à la longue sont usantes. La circulation diminue, on sent que l’on s’éloigne de Paris. Une dernière bosse et nous voilà à La-Chaussée-d’Ivry. Nous sommes maintenant dans la vallée de l’Eure que nous allons suivre jusqu’au bout de notre étape. Nous restons sur la rive gauche de la rivière dont la route est moins fréquentée que la rive droite.
Pacy-sur-Eure est une ville assez animée, il y a pas mal de monde dans les rues et aux terrasses des cafés quand nous passons. Les gens doivent en profiter avant l’arrivée de la pluie. De gros nuages noirs se sont amoncelés et il ne faudra que quelques minutes avant qu’une violente pluie n’éclate. Même si nous avons perdu quelques instants à chercher notre hôtel, ma trace GPS s’arrêtait 200m trop tôt, la pluie peut tomber, nous avons rejoint notre hôtel et nos vélos sont à l’abri.
Pacy-sur-Eure – Dieppe – Newhaven
Après les 250km d’hier, l’étape du jour sera beaucoup plus courte, à peine 130km. Cela nous permettra d’avoir une marge supplémentaire pour rejoindre Dieppe et l’embarcadère, pas question de rater notre ferry. La pluie s’est arrêtée pendant la nuit et même si les routes sont encore humides, nous ne devrions pas voir besoin de nos vestes de pluie. Une courte descente dans la ville et voilà la première bosse du jour. Même si nous allons jouer à saute-vallée, nous ne devrions pas en avoir beaucoup. Le parcours passe d’une vallée à l’autre jusqu’à ce que nous rejoignions celle de la Varenne que nous suivrons jusque Dieppe.
La première bosse passée, nous basculons sur la vallée de la Seine que nous allons suivre jusqu’aux Andelys. Là, une nouvelle bosse nous fera passer dans la vallée de l’Andelle. Il y a un peu plus de circulation entre Les Andelys et Fleury-sur-Andelle. Nous quittons rapidement ces routes passantes pour remonter la vallée de l’Andelle. Je suis surpris par la variété des constructions et l’alternance de fermes typiquement normandes et de bâtiments en brique rappelant la Picardie. Etonnamment nous filons en direction de la mer alors que nous remontons la rivière. Instinctivement, on pourrait s’attendre à ce que la rivière coule vers le Nord et la mer. Le ciel qui était couvert depuis ce matin semble se dégager. Les nuages s’écartent devant nous au-dessus de la vallée.
Je craignais une grosse montée, mais j’avais été trompé par les échelles du GPS, en fait, nous longeons la rivière un long moment, montant sans presque nous en apercevoir. Nous quittons l’Andelle pour son affluent, le Héron, et finissons par arriver à Buchy. Même s’il n’est pas très tard, comme nous n’avons pas vu beaucoup de bourgs d’importance, je propose de faire la pause déjeuner ici. Nous trouvons rapidement une boulangerie. Le repas sera pris sous la halle de la ville, le café sur la place de l’autre côté. Il nous reste 50km descendant pour rejoindre l’embarcadère de Dieppe.
Il nous faudra moins de 2 pour arriver à l’embarcadère. Comme nous sommes largement en avance, on profite de la télé dans la cafétéria pour regarder l’étape du Giro. La pluie va finir par arriver, d’abord sous forme de bruine, puis de grosse pluie. Heureusement, nous pourrons passer la douane assez rapidement pour nous remettre à l’abri en attendant l’embarquement. C’est finalement à ce moment-là que nous serons le plus mouillé car nous devons laisser le personnel faire manœuvrer les camions pour monter à bord du ferry.
Des cyclos anglais sont avec nous sur le ferry, on discute un peu avec eux. Ils reviennent d’un voyage de 7j à travers la France, au départ de Cherbourg jusque Dieppe en passant par le Mont Saint-Michel. On profite de leur présence pour prendre quelques renseignements sur le profil de nos deux jours en Angleterre. Mis à part quelques collines dans la région de Guilford, nous serons sur un terrain relativement plat.
Le débarquement se fera sous une pluie battante. Dans ces conditions, difficile de voir le marquage au sol, ce qui rendra délicat notre premier kilomètre en roulant à gauche. J’entendrai d’ailleurs à plusieurs reprises Maurice me rappeler à l’ordre quand j’aurais tendance à partir à droite de la route.
Newhaven – Shilingford
Après la pluie d’hier soir, le soleil a fait son retour. Par acquis de conscience, on demande quand même la météo en partant de l’hôtel. Ca s’annonce plutôt correct avec des risques d’averses en fin de journée. Si la chance est toujours avec nous, on passera encore entre les gouttes.
De jour, c’est beaucoup plus facile de rouler à droite, d’autant que les anglais ont un marquage au sol assez abondant, notamment des flèches directionnelles. Dès le départ, la circulation est dense. Nous sommes même pris dans un embouteillage dus à des travaux. J’espérais un départ plus tranquille au niveau du trafic en partant directement au Nord plutôt qu’en longeant la côte, tant pis. Il nous faudra quelques kilomètres pour trouver une route quasi-déserte, tellement tranquille qu’une biche traversera la route quelques mètres devant nous, la mauvaise surprise sera que cette route se finira par un gros raidard. Mis à part cela, le relief n’est jamais trop exigeant, pour un troisième jour de vélo, c’est toujours appréciable.
Nous devons nous arrêter en catastrophe sur le bord de la route pour enfiler nos vestes de pluie. Les nuages ont crevé juste au-dessus de nous. L’averse ne durera pas et nous aurions presque pu nous dispenser de nous couvrir. Ce sera notre seule averse de la journée, le soleil fera progressivement son retour.
L’heure avance et les kilomètres défilent, nous nous sommes maintenant habitués à rouler à gauche, le plus délicat restant de tourner à droite. Instinctivement, on à tendance à vouloir se remettre à droite de la route. Nous avons fait une petite pause dans Horsam pour nous grignoter une barre de céréale. Nous continuons notre route au milieu du trafic auquel nous nous sommes maintenant habitués. Les anglais ont tendance à passer plus près que les français quand ils nous dépassent, mais à aucun moment on ne sent d’agressivité à l’égard des cyclistes comme on en a trop souvent en France. Mis à part les distances pour le dépassement, je les trouve beaucoup plus respectueux des cyclistes que les français.
Nous verrons quelques lapereaux s’enfuir du bas-côté à notre approche pour trouver refuge dans une haie. C’est normal, il est 11h30, c’est l’heure de lapereaux…
Nous faisons la pause repas dans un pub à Guilford. C’est une ville relativement importante sur notre parcours, mais nous aurions pu manger dans un village de moindre importance. Ici tous les pubs ou presque servent à manger et il y en a dans tous les villages.
En repartant, cela va devenir plus compliqué, nous sommes dans le secteur avec les petites collines que nous ont signalés les anglais hier, et nous avons commencé à contourner Londres. La circulation est dense, très dense. Ça circule en continue, il faut être vigilant, même si les automobilistes font globalement attention à nous. A un moment, passé Lightwater, nous avons la mauvaise surprise de voir la route se transformer en 2 fois 2 voies, ça m’avait échappé sur la carte quand j’ai tracé le parcours. Heureusement, cela ne durera que 2 miles, mais ça parait long.
Il me tarde de finir ce contournement de Londres, si jamais il y a une prochaine fois, j’étudierai une option encore plus à l’Ouest.
Alors que nous sommes encore dans un fort trafic, en 2 intersections nous allons nous retrouver sur une route très calme. Un vrai répit dont nous profitons après avoir vu autant de voiture en 30km que ce que nous avons eu lors de nos deux premiers jours de vélo.
Nous laissons Windsor et son château sur notre droite pour rejoindre la vallée de la Tamise que nous traverserons à Henley-on-Thames. A partir de là, nous sommes presque arrivés. Une longue montée nous attend, elle nous permet de couper un très large méandre de la Tamise. A nouveau, nous avons un secteur à 2 fois 2 voies que je n’avais pas repéré sur la carte. C’est la fin de l’étape Maurice commence à fatiguer un peu. J’aperçois la direction de la base aérienne de Benson, signe que l’arrivée n’est plus très loin, je me rappelle l’avoir repérée sur la carte alors que je finalisais le tracé des étapes. Plus qu’une descente et nous voilà à Shillingford. L’hôtel est une vieille bâtisse très bien entretenue avec une jolie vue sur la Tamise.
Shillingford – Little Aston
Le soleil brille encore pour notre dernière journée de vélo. Nous n’avons qu’une soixantaine de kilomètres à faire pour rejoindre Banburry et sa croix où nous avons rendez-vous à midi avec Stewart et Geoff. Cela nous permet de prendre notre temps pour partir ce matin. Maurice n’est pas très en forme, il a du mal digéré quelque chose hier midi et a mal dormi, le petit déjeuner a aussi été assez léger. Nous partons en prenant notre temps. Le relief est plus facile que celui d’hier. A peine le temps de couper un des méandres de la Tamise et nous voilà à Oxford. Les pistes cyclables y sont très bien aménagées et les vélos plus nombreux qu’ailleurs. La ville est très jolie et les bâtiments remarquables assez nombreux, je regrette de ne pas avoir fait plus de photos.
A la sortie de la ville, nous faisons une courte pause pour acheter un cola afin d’essayer de remettre le système digestif de Maurice en état. A partir de là, le GPS m’indique que nous sommes sur Banburry Road confirmant que nous sommes dans la bonne direction.
Nous avons quitté la vallée de la Tamise pour un de ses affluents. La rivière n’est jamais très loin, mais malgré sa proximité, nous nous sommes élevés au-dessus. Un coup d’œil à mon GPS m’informe que nous devons désormais être sur le territoire de Banburry puisque nous suivons Oxford Road. Encore quelques kilomètres et nous descendons sur Banburry où nous n’aurons aucun problème à trouver la croix. Alors que je m’attendais à trouver une imposante croix de pierre, il y a un monument de pierre en forme de flèche portant une petite croix métallique. A proximité du carrefour, une statue à cheval illustre une célèbre comptine enfantine mentionnant cette croix :
Ride a cock-horse to Banbury Cross,
To see a fine lady upon a white horse;
Rings on her fingers and bells on her toes,
And she shall have music wherever she goes.
Pour les non-anglophones : Chevauche ton cheval jusqu’à la croix de Banburry / Voir une belle dame sur son cheval blanc / Ses anneaux aux doigts et cloches au pied / Lui feront de le musique où qu’elle aille
Il est à peine 11h20 quand nous arrivons, nous sommes largement en avance. Comme chaque jour, nous avons roulé plus vite que prévu et j’avais un peu surestimé la distance à parcourir, et nous sommes également parti assez tôt. Quelques gouttes passagères nous obligent à remettre nos vestes de pluie que nous allons garder car le soleil a disparu derrière les nuages, apportant un peu de fraicheur. Stewart et Geoff arrivent à l’heure dite et nous discutons un peu du trajet que nous avons fait. On décide de continuer la discussion autour d’un repas. Geoff a repéré un restaurant qui lui semble bien et nous le suivons.
L’adresse semble bonne à en juger par le monde qui a décidé de manger là. Panini pour les anglais, lasagne pour les français et thé pour tout le monde. On continue notre discussion sur le trajet, le leur de l’an passé et le nôtre. Geoff nous donne quelques infos sur la suite du parcours. Nous allons notamment emprunter quelques kilomètres d’un parcours organisé l’Audax UK. Malgré l’appellation, c’est un BRM, sur une distance de 100 miles, soit 160km, au départ de Meriden. Il nous indique aussi que dans quelques kilomètres nous ne verrons plus de ces maisons en pierre jaune que nous voyons depuis le Sud d’Oxford.
Nous repartons avec nos vestes de pluie car il fait un peu frais sans le soleil, et puis on espère que cela nous permettra de continuer à conjurer la pluie. La suite du parcours est beaucoup plus simple pour nous, je n’ai pas à regarder en permanence mon GPS pour savoir où aller. J’ai juste à suivre la roue de Geoff qui ouvre la marche, Stewart étant en position de serre-file derrière Maurice.
Globalement, nous allons suivre le parcours que j’avais tracé à quelques écarts près. Il faut dire que ce parcours était le même que celui que Geoff et Stewart avaient emprunté l’an passé. Ayant constatés que Maurice n’était pas au meilleur de sa forme, ils décident de modifier le parcours pour éviter quelques bosses. Nous passons ainsi au pied de Windmill Hill, surmontée des restes d’un très ancien moulin à vent comme nous le précise Stewart.
La fin du parcours est un peu usante, particulièrement pour Maurice qui a toujours quelques soucis digestifs. Comme annoncé, les maisons de pierres jaunes ont désormais fait place à celles en briques rouges. Nous rejoignons le parcours du BRM aux Sud de Meriden, l’occasion d’encourager quelques-uns des participants qui nous dépassent à l’occasion d’une de nos pauses. Geoff et Stewart ont déjà eu l’occasion de le faire à plusieurs reprises et connaissent certains des participants.
Nous profitons de la pause pour retirer nos vestes de pluie. Nous les avions retirées une première fois avant de les remettre un peu plus loin à cause d’une averse qui semblait vouloir nous rattraper. On laisse Warwick et son château au Sud et nous arrivons à Kenilworth, où nous faisons une pause devant le château. Le soleil est maintenant revenu, par contre, jusqu’à l’arrivée les routes seront très humides. Nous aurons vraiment eu de la chance avec la météo.
Nous traversons ensuite Meriden, qui est traditionnellement considéré comme le centre de l’Angleterre. Les participants au BRM sont en train de finir le parcours ou de rentrer chez eux. Aux abords d’un rond-point Geoff me désigne un monument du doigt, j’ai juste le temps de le prendre en photo. Il a été construit en l’honneur des cyclistes morts pendant la première guerre mondiale. Je me demande si nous avons ce genre de monument en France.
Les kilomètres défilent et nous nous rapprochons du but. Pour nous encourager, Stewart nous indique qu’il vient d’apercevoir l’immense relais télé qui est à proximité de Little Aston. Maurice qui n’a pas pu manger grand-chose depuis ce matin commence à fatiguer, nous avons déjà fait 130km, et les réserves ont été vidées par les 3 premiers jours de vélo. En gentleman, Geoff décidera d’avoir une crevaison lente pour ainsi faire des pauses régulières sur la fin de parcours, permettant ainsi à Maurice de récupérer régulièrement.
Enfin, après avoir aperçu le fameux relais télé, nous voyons l’église où nous attendent les anglais. Je retrouve la famille de mon correspondant qui m’avait accueillie il y a maintenant 30 ans. Le bus qui amène le groupe du jumelage a un peu retard, nous avons donc le temps de passer chez eux que je prenne une douche et que nous discutions un peu avant de revenir pour le pot de bienvenue aux français.
Une fois revenu, je commence par démonter mon vélo pour le mettre dans sa housse, le vélo rentrera avec le groupe jeudi. Je dois repartir demain en avion, ayant déjà pris des engagements ailleurs bien avant que ce voyage ne se décide. Maurice, épuisé, étant allé se coucher directement, je raconte un peu comment s’est (bien) passé notre voyage en vélo. Je ne peux pas rester très longtemps à discuter, nous avons une table réservée au pub…
Notre voyage a fait l’objet d’un article dans le journal local : http://www.lyonne.fr/saint-georges-sur-baulche/2017/05/26/900-kilometres-jusqua-la-ville-jumelle_12418036.html. Le journaliste a surestimé la distance parcourue, nous nous sommes contentés de 700km en 4j.
Merci à Maurice qui a eu cette idée, à Stewart et Geoff qui sont venus au-devant de nous et ont joués les poissons-pilotes, à Annie et Peter pour leur accueil et à l’association du Jumelage de Saint-Georges.