Courson – Molesmes – Ouanne

Profitant de mon passage sur Auxerre et d’une météo inespérée pour un 27 octobre, me voilà parti sur un parcours vallonné dans la vallée du ru de Baulches.
En partant de St Georges, je file en direction d’Orgy. Alors que la météo semblait très clémente, je m’aperçois qu’il y a un brin de vent et qu’il ne m’est pas favorable sur ce tronçon. La bonne nouvelle, c’est que comme je reviens par la même route, mon retour sera normalement plus aisé. La route est très roulante et malgré le faux-plat et le vent, le compteur flirte allègrement avec les 25km/h. Après Orgy, je file en direction de Chevannes. La côté n’est pas très longue et constitue un bon échauffement en prévision de celles à venir. Ensuite je pique sur Escamps et m’emmanche sur les petites routes qui suivent le fond de vallée.
Alors que je file à un bon train, je  lève le pied à l’entrée du hameau des Huilliers car j’ai  aperçu  deux chiens apparemment en liberté. Bien m’en a pris car dès qu’ils m’aperçoivent ils s’approchent, m’obligeant même à m’arrêter. Le plus gros des deux viens même me renifler les mollets. Il me faudra leur crier dessus pour qu’ils regagnent la propriété autour de laquelle ils flânaient avant de me voir.
Je peux donc reprendre ma route et continuer à remonter la vallée : Avigneau, La Grilletière, Pestau. Une fois ce hameau traversé, j’attaque la montée sur le plateau pour rejoindre la N151 que je vais suivre quelques hectomètres. A noter que la traversée de Pesteau a été refaite et qu’il y a maintenant deux énormes ralentisseurs cachés sous une épaisse couche de gravillon ce qui rend la traversée du village à peine meilleure que quand la route était mauvaise et couverte de terre.
La montée présente un passage un peu raide en bas, dans le virage à la sortie, et il faut prendre garde à ne pas partir trop vite non plus. Enfin, me voilà sur le plateau, prêt à redescendre sur Mouffy. C’est une descente que je n’apprécie pas trop car le revêtement n’est pas très bon et il y a deux virages un peu serrés en bas.
Une fois ce village traversé, je reprends à droite la route reliant Charentenay à Courson. Entre les deux, il y  a une bosse à franchir. Le vent est toujours présent, mais rien de bien méchant. Il faut dire que la ligne droite sommitale peut s’avérer redoutable avec un fort vent de face.  La côte est maintenant derrière moi et je peux donc filer sur Courson.
Me voilà maintenant au pied de l’avant-dernière et principale difficulté du parcours : la côte de Molesmes. C’est la côte la plus longue du parcours et elle survient après déjà quelques kilomètres, donc la fatigue peut commencer à se faire sentir. Heureusement, les jambes sont bonnes et même lors des passages les plus dur, juste avant et juste après Molesmes, je passe mieux que je ne le pensais.
Au sommet je bifurque à droite pour traverser Le Suchois, puis à gauche pour redescendre en direction de Ouanne. Un tracteur est passé juste devant moi à l’intersection et je dois le suivre quelques centaines de mètres avant de pouvoir le dépasser dans le descente. Malgré cela, on ne peut pas dire que je sois en mesure de battre des records de vitesse car il y a toujours un léger vent et les pentes ne sont pas très importantes non plus.
Une fois Ouanne traversé, me voilà au pied de la dernière grosse bosse du parcours. A la sortie du village, je tourne à gauche pour rejoindre la vallée du ru de Baulches au niveau de Coulangeron. La bosse est rapidement gravie, surtout que je bénéficie d’un vent maintenant favorable. Vent qui ne me quittera plus jusqu’à Saint-Georges et qui va m’aider à faire grimper ma moyenne.
A l’entrée de Coulangeron, il faut se méfier du dernier virage à droite car il se referme avec un revêtement mauvais ainsi que des gravillons et des feuilles mortes. Un cocktail idéal pour conduire à la chute celui qui y entrerait trop vite. Les hameaux et les villages s’enchainent à nouveau rapidement : Les Chocats,  La Grilletière, Avigneau, Les Huilliers. Au niveau de ce dernier hameau je salue et dépasse un cyclo. C’est en m’arrêtant au stop dans Escamps que je m’aperçois qu’il m’a suivi alors que nos vitesses semblaient assez différente quand je l’ai dépassé. Nous gravissons donc la côte nous permettant de rejoindre Chevannes ensemble en discutant. Nous continuons notre discussion en nous arrêtant à l’entrée de Chevannes. Lui file tout droit tandis que je fais le crochet par La Biche et Serein.
Je rejoins ensuite la route par laquelle je suis arrivé à Orgy et reviens sur Saint-Georges, toujours à bonne allure car le vent est maintenant favorable, et sur ces faux-plats decsendant le compteur affiche couramment 35 à 40km/h.