La vallée de l’Yonne (bis)
Nous voilà reparti avec mon père et mon frangin pour le même tour que l’avant-veille. Mon père prend un peu d’avance pendant que je passe chercher mon frangin. Dès le départ, les sensations sont bien meilleures que 2 jours plus tôt.
En direction de Bailly, la vitesse est toujours supérieure à 25km/h sans que cela ne nous pose de problèmes. Nous roulons donc à bonne allure puisque dès la sortie de Vincelles, nous apercevons notre père quelques hectomètres devant nous.
La côte de Bazarnes est franchie à une allure bien supérieure à celle de mardi. Et après la traversée de Bazarnes, je prends un relais assez appuyé pour nous faire rejoindre notre père. Nous voilà tous les trois avant Trucy-sur-Yonne. Je profite un peu des roues car depuis le début, c’est moi qui assurais le tempo.
Arrivé à Mailly-la-ville, mon frangin fait demi-tour et repart directement, tandis que nous marquons une petite pause pour nous réhydrater. La boisson est glaciale, comme la température extérieure, mais cette fois, nous avons droit à un grand soleil.
Au retour, je prends un relais pour revenir sur mon frangin. En me retournant après l’avoir rejoint, je m’aperçois que nous ne sommes plus 3 mais 5. En effet, deux autres cyclos nous ont rejoint et vont nous accompagner jusqu’à après Bailly. L’un d’eux est un débutant en vélo alors que l’autre est un habitué.
La côte de Bazarnes est rapidement avalée et nous nous regroupons dans la descente. Nous longeons l’Yonne et au niveau des caves de Bailly franchissons le panneau qui annonce fièrement le seul col de l’Yonne : le col du Crémant et ses 206m. A part pour les chasseurs de cols fanatiques ou les maniaques des chevrons, ce col ne présente pas d’intérêt. Un pourcentage redoutable (20%) dans un virage et une pente moyenne importante, voilà à quoi se résume ce col. Quand on pense qu’il n’y a même pas de col dans le Morvan icaunais alors que les routes sont superbes et les montées valent le détour, je me demande pourquoi ce col a été inauguré un jour.
Après Bailly, nos compagnons bifurquent à droite pour rejoindre Saint-Bris le vineux alors que nous coupons la nationale pour rejoindre Auxerre.