La vallée de l’Yonne
Petite sortie tranquille histoire de reprendre le vélo après trois semaines de coupure. Je vais rouler avec mon frangin qui lui reprend son vélo après 6 mois de coupure et son ascension du col des champs fin juin.
Nous partons tranquillement en direction de Vaux. On sent que cela fait quelques temps que ni l’un ni l’autre n’avons roulé, et nous avons peut-être quelques restes des excès alimentaires des derniers jours. Nous croisons un collègue de club de mon frangin qui fait demi-tour pour discuter avec nous quelques instants avant de reprendre sa route en direction d’Auxerre.
Les villages s’enchainent : Vaux, Champs, Bailly, Vincelottes et Vincelles. Après ce village nous attend la difficulté du jour : la côte de Bazarnes. Elle n’a rien d’extraordinaire, mais en cette saison, il vaut mieux la gravir prudemment. La météo est en effet plutôt frisquette et le soleil n’est pas décidé à percer à travers les nuages. Nous gravissons donc cette côte bien connue à un rythme modéré avant de redescendre sur Bazarnes. En fin de parcours, cette côte peut être assez redoutable, même si elle ne présente pas des pourcentages extraordinaires. Dans un sens comme dans l’autre, il s’agit d’une longue ligne droite.
Nous continuons ensuite en direction de Trucy puis de Mailly-la-ville. Entre ces deux villages, un cyclo nous dépasse. Constatant qu’il avait accéléré pour nous dépasser avant de ralentir, je décide de forcer un peu pour le rejoindre avant d’arriver à Mailly-la-ville. Je passe donc sur le gros plateau pour forcer un peu. En regardant le cardio, je me dis que je force même beaucoup, ce que m’indiquaient déjà mes jambes. Le cardio est monté à 192… Ca doit donc être ma FC max.
Le cyclo fait demi-tour lui aussi à l’entrée de Mailly-la-ville. Je me repose un peu en attendant mon frangin. Et nous reprenons la route de l’aller pour revenir sur Auxerre. Nous manquons de nous faire renverser par un ahuri ne respectant pas les distances de sécurité lors des dépassements (1m50 et non pas 20cm, et je n’exagère). Alors qu’il manifeste son mécontentement devant nos gestes de protestation, sous l’énervement, je vais jusqu’à lui faire un geste fort peu courtois. Je regrette de ne pas avoir noté sa plaque pour déposer une plainte au commissariat à mon retour.
Après ces émotions, nous sommes à nouveau au pied de la côte de Bazarnes. Mon frangin, profitant d’une pause pour satisfaire un besoin naturel, continue sa route. Je le rejoins au sommet de la bosse. Et nous filons tranquillement sur Auxerre. A l’entrée d’Auxerre, la « côte » du Vélodrome tire un peu dans les jambes. C’est un passage que l’on veut fréquemment passer en emmenant du braquet, et le haut est assez éprouvant dans ces conditions là. Arrivés à la piscine mon frangin file tout droit pour rentrer chez lui tandis que je remonte sur Saint-Georges, empruntant l’avenue Pierre Larousse pour la première fois depuis qu’elle a été refaite.