Dans le Viennois avec l’ATSCAF
Le rendez-vous est fixé à Feyzin mais Yann, Chrystel et moi avons décidés de nous y rendre en vélo. Nous traversons donc Lyon, Vénissieux pour rejoindre Feyzin et le point de rendez-vous. Nous y retrouvons Bernard venu distribuer les parcours, des impératifs l’empêchant de rouler avec nous aujourd’hui.
Nous nous attendions à un parcours relativement plat, notamment Gérard présent sur son vélo doté d’un simple double plateau, mais nous allons tourner du côté de Vienne et ce n’est pas une région plate. Jean-Jacques se remémore les côtes à venir au fur et à mesure que Bernard nous explique le parcours.
Nous partons à l’heure dite pour rejoindre Corbas par une petite route que nous avons déjà empruntée sur des parcours de début de saison. De là, nous filons en direction de Saint-Symphorien d’Ozon puis bifurquons pour traverser Simandres. A partir de là, nous voilà sur des petites routes et les difficultés font aussi leur apparition.
Nous traversons la D150 et attaquons la première côte du jour. Conformément à la carte, nous prenons la première route à gauche pour rejoindre Villette-de-Vienne. Manque de chance, cette route n’est pas la bonne et nous nous arrêtons avant de redescendre en direction de Marennes. Sauf Gérard qui a filé devant et que je pars rechercher. S’il y avait quelques forts pourcentages sur le parcours, ce que Gérard et moi re-gravissons est encore plus raide, plus particulièrement pour Gérard simplement équipé d’un double plateau…
Nous continuons et retrouvons la route « normale », mais je ne suis pas sur que nous soyons resté dessus très longtemps. En effet, si la carte Michelin indique une seule route, il y en a en réalité une multitude. Finalement, après une descente prudente sur une route étroite et passablement sale nous arrivons à Villette-de-Vienne. Le groupe se rassemble et nous repartons à l’assaut des pentes de Serpaize.
Au milieu des odeurs d’hydrocarbures nous atteignons le village. Nous venons de terminer la première boucle de notre parcours. Tout le monde est partant pour continuer malgré les difficultés qui vont continuer à s’accumuler. Nous longeons la ligne de crête au-delà de la Tour de Mons avant de redescendre et traverser la D75 pour partir en direction de Septème.
De là, nous grimpons en direction de Moidieu-Détourbe. Au pied de cette bosse, nous avons un joli panorama sur le château de Septème. La pente n’étant pas trop forte nous voilà rapidement à Moidieu où Jean-Jacques décide de partir sur le parcours de 63km. Nous continuons jusqu’à la D502 puis filons en direction d’Eyzin-Pinet.
Là, vu l’heure déjà tardive, nous décidons de nous scinder en 2 groupes. Chrystel, Raymond et Françoise restent dans le fond de la vallée, tandis que Bruno, Gérard, Yann et moi grimpons jusqu’à la tour qui surplombe le village. Arrivé au sommet, nous redescendons à bonne allure en direction de Vienne.
Après quelques hésitations, nous parvenons à reprendre la bonne route, mais ne voyons pas nos compagnons qui ont coupé court. Finalement, mon portable sonne. Ils sont légèrement devant nous et nous donnent quelques indications pour bien prendre la route de Serpaize. Arrivé au pied de cette bosse, Gérard nous indique un raccourci sur lequel nous nous emmanchons. De là, nous avons une jolie vue sur le massif alpin enneigé.
Ce raccourci nous aura finalement rallongés car nous ne sommes pas arrivés dans Serpaize là où nous attendait l’autre groupe. Eux ont continué pendant ce temps et sont toujours devant nous. Après un nouvel échange téléphonique, nous repartons à leur trousse. Sauf que nous ratons l’intersection qu’ils nous avaient indiquée. Les renseignements pris auprès des autochtones nous permettent de retrouver notre chemin, après avoir à nouveau perdu quelques minutes. Gérard, voyant que l’heure avance décide de filer au plus court sur Lyon, tandis que nous nous entêtons à rattraper les 3 ATSCAFiens qui nous précèdent.
Une crevaison mettra un terme à tous nos espoirs de rentrer sur Lyon tous ensembles. Après la réparation, nous repartons et coupons au plus court par Chaponnay, Marenne et corbas. De là, Bruno file sur Feyzin où se trouve sa voiture tandis que Yann et moi, qui sommes venus en vélo, rentrons sur Lyon via la Zone Industrielle de Vénissieux et le parc de Parilly. Il est presque 19h00 et les lumières commencent à être nécessaires. Monter ma lumière sera d’ailleurs ma première action dès la sortie de la douche.